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Nina Derwael et la nouvelle campagne contre le GSM au volant
News Nina Derwael et la nouvelle campagne contre le GSM au volant
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21 octobre 2021. Selon une enquête européenne, plus d'1 conducteur belge sur 4 envoie ou lit des SMS en conduisant. C'est plus que la moyenne européenne. Et 1 conducteur sur 6 téléphone encore sans kit mains libres. Pas étonnant dès lors qu'1 Belge sur 10 a déjà eu ou failli avoir un accident à cause du GSM au volant. Pour sensibiliser les conducteurs aux dangers du smartphone au volant, l’institut Vias et Baloise Insurance lancent une nouvelle campagne "Volant en main, GSM éteint", dont l'ambassadrice est Nina Derwael, médaillée d'or aux derniers Jeux Olympiques. Un spot radio et un spot TV rappelleront régulièrement le message de la campagne.

Le 1er juillet 2000, une nouvelle réglementation entrait en vigueur stipulant que "sauf si son véhicule est à l'arrêt ou en stationnement, le conducteur ne peut faire usage d'un téléphone portable en le tenant en main". L'an dernier, 107.686 conducteurs ont été verbalisés pour avoir enfreint cette règle, soit 300 par jour ! C'est le nombre le plus élevé depuis 2016 alors qu'il y a probablement eu moins de contrôles en 2020 à cause de la crise sanitaire. Bref, 20 ans plus tard, le phénomène a pris de l'ampleur, en particulier l'envoi et la lecture de messages et la consultation des réseaux sociaux.

1 conducteur sur 4 envoie ou lit des SMS au volant

Une enquête européenne à laquelle 11 pays ont participé montre que plus d'1 Belge sur 4 (26%) envoie ou lit des SMS ou des e-mails au volant, ce qui est supérieur à la moyenne européenne (22%). 1 conducteur sur 6 (17%) continue par ailleurs de téléphoner en conduisant sans kit mains libres alors que les systèmes Bluetooth sont nettement plus présents dans les voitures aujourd'hui (55% des conducteurs en utilisent un). L'utilisation du GSM au volant ne se cantonne pas aux coups de fil ou aux SMS: 6% des conducteurs avouent regarder des vidéos sur leur smartphone en conduisant.

Conséquence directe de cette banalisation de l'usage du GSM au volant: quasi 1 Belge sur 10 (9%) a déjà eu ou failli avoir un accident à cause du GSM au volant. D'ailleurs, la moitié des Belges interrogés (50%) considèrent l'inattention comme une cause majeure d'accidents. Par rapport à il y a 5 ans (28%), c'est une hausse considérable qui tend à prouver que le phénomène a pris de l'ampleur ces dernières années.

Au moins 50 tués et 4500 blessés chaque année en Belgique

La distraction causée par l'utilisation d'un téléphone portable ou d'un autre appareil électronique en main augmente considérablement le risque d'accident. La rédaction, l'envoi et la lecture d'un SMS multiplient par 6 le risque d'accident. Les activités où le conducteur détourne son regard de la route, par exemple pour regarder un écran, présentent le risque le plus élevé.

Certains chercheurs en sont arrivés à la conclusion que l’utilisation d’un smartphone pour consulter les réseaux sociaux a des conséquences plus importantes sur la conduite qu’une alcoolémie de 0,8 ‰. En extrapolant ces chiffres, l'institut Vias estime que la distraction causée par l'utilisation du téléphone portable est responsable d'au moins 50 décès et 4500 blessés sur les routes belges chaque année.   

Campagne "Volant en main, GSM éteint"

Afin de sensibiliser les conducteurs aux dangers du smartphone au volant, l’institut Vias et Baloise Insurance lancent aujourd’hui une nouvelle campagne dont les 2 axes majeurs sont un spot TV et un spot radio diffusés dans les semaines qui viennent sur les chaines nationales.

Dans le spot TV d’une trentaine de secondes, on y voit Nina Derwael, médaillée d'or aux derniers Jeux Olympiques, recevoir le coup de fil d’une amie alors qu’elle s’entraîne aux barres asymétriques. Elle tente d’y répondre mais en perd l’équilibre et tombe sur le tapis placé sous elle. L’analogie avec l’utilisation du smartphone au volant est claire sauf que sur la route, il n’y a pas de tapis ! Le spot se termine par le slogan de la campagne : "Volant en main, GSM éteint".


Un spot radio sera aussi diffusé sur le même principe: alors que Nina Derwael est occupée à son exercice, son GSM sonne et elle prend l'appel au grand étonnement du public. "Vous trouvez ça bizarre que j'utilise mon GSM pendant mon exercice ? Utiliser son GSM au volant l'est tout autant".
"En tant qu’assureur, nous tenons à prendre nos responsabilités et depuis longtemps, nous suivons une stratégie de prévention pour améliorer la sécurité routière. A l’instar des actions de sensibilisation que nous menons pour décourager les conducteurs de prendre le volant en ayant bu, nous souhaitons aussi les conscientiser aux dangers du smartphone en voiture. Le scénario idéal est évidemment «Volant en main, GSM éteint ». Mais il est aussi possible d’utiliser la fonction « Ne pas déranger », par exemple, pour refuser un appel et signaler que vous êtes au volant" déclare Bart Walraet, Directeur Corporate Marketing Baloise Insurance.

Les risques pour la sécurité routière

Smartphone au volant : temps de réaction en hausse de plus d’1 seconde

Avec le succès grandissant des smartphones à écran tactile, l'utilisation du téléphone portable est devenue encore plus dangereuse au volant. La surface lisse de l'écran tactile entraîne l'impossibilité pour les utilisateurs de localiser les touches, exigeant de leur part davantage d'attention visuelle. 

Du reste, le smartphone offre bien plus de fonctionnalités au conducteur que les appels et les SMS. Les risques pour la sécurité routière sont les suivants : 

  • pendant 40 à 60% du temps, le conducteur regarde vers le bas lors de la lecture ou la rédaction d’un message sur Facebook par exemple ;
  • le conducteur ralentit fortement lors de la lecture ou de l’envoi de messages via les réseaux sociaux en guise de compensation de l’effet distractif ;
  • le temps de réaction fait plus que doubler : 2,2 à 2,6 secondes au lieu d’1 seconde en moyenne ;
  • le conducteur n’est pas capable de maintenir le véhicule au milieu de la chaussée, ils mord régulièrement des lignes blanches ;
  • le conducteur a une moins bonne capacité à réagir à des changements de vitesse du véhicule devant lui, ce qui accroît le risque de carambolage.

Certains chercheurs en sont arrivés à la conclusion que l’utilisation d’un smartphone pour les réseaux sociaux a des conséquences plus importantes sur la conduite qu’une alcoolémie de 0,8 ‰.

Au moins 4000 accidents avec tués ou blessés chaque année

Des études sur les accidents indiquent que la distraction joue un rôle dans 10 à 12% des accidents, mais ce pourcentage est probablement sous-évalué. La police n'est pas en mesure de détecter tous les types de distractions et la preuve repose sur les informations fournies par le conducteur ou par des témoins. Néanmoins, si on se base sur cette estimation minimale, le nombre d’accidents corporels dus à l’utilisation du smartphone serait d’au moins 4000, le nombre de blessés de 5000 et le nombre de tués d’environ 60.

Campagne "Volant en main, GSM éteint"

Afin de sensibiliser les conducteurs aux dangers du smartphone au volant, l’institut Vias et Baloise Insurance lancent aujourd’hui une nouvelle campagne. Dans un spot TV d’une trentaine de secondes, on y voit la gymnase Nina Derwael, championne olympique, recevoir le coup de fil d’une amie alors qu’elle s’entraîne aux barres asymétriques. Elle tente d’y répondre mais en perd l’équilibre et tombe sur le tapis placé sous elle. L’analogie avec l’utilisation du smartphone au volant est claire sauf que sur la route, il n’y a pas de tapis ! Le spot se termine par le slogan de la campagne : "Volant en main, GSM éteint". Ce spot sera diffusé sur les chaînes de télévision nationales. Elle sera évidemment relayée que les réseaux sociaux avec le hashtag "ToujoursAttentif".

Personnes de contact
  • Benoit Godart, porte-parole institut Vias: 02/244.15.34 ou 0476/24.67.20
  • Bart Walraet, Director Corporate Marketing Baloise Insurance: 0473/90.23.08
     
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